VOYAGE A VELO DANS LES PAYS BALTES. PREMIERE PARTIE.

JUILLET AOÛT 2019

4 SEMAINES DE VELO

1825 KILOMETRES PARCOURUS 

3 PAYS VISITES:

 ESTONIE LETTONIE FINLANDE. 

VELOS SACOCHES ET REMORQUE

PREMIERE PARTIE

Suite à notre voyage pendant l’été 2019 nous avons crée ce document composé de deux parties (La première étant ci dessous et la seconde étant plus haut sur les pages du blog) décrivant chronologiquement ces quatre semaines de voyage. Les Pays Baltes sont des pays magnifiques et très accueillants pour les cyclo-voyageurs. 

CARTES ET APPLICATION IPHYGENIE.

JOUR 1.

JEUDI 25 JUILLET.

Vol direct "Bordeaux Riga" sur Air Baltique.

Aéroport  de Riga / Camping de Riga.

5 km 

Apres une dernière nuit en France chez notre amie Line, nous arrivons sans problème en Lettonie... Nous sortons les vélos des cartons et les remontons sans trop de difficultés. Nous quittons l’aéroport directement comme on sort d'un grand magasin... Le temps est couvert, les conditions sont favorables. Nous rejoignons la ville par des axes fréquentés et roulons tranquillement jusqu'au camping. Cette première installation est facile. Camping simple et calme pour un camping de grande ville.

JOUR 2.

VENDREDI  26  juillet.

Du camping de RIGA au camping de SIGULDA 

91 km 

La nuit s'est bien passée et nous quittons ce premier camp aisément. Le temps est toujours gentiment couvert, les conditions sont favorables, elles le resteront tout le voyage. Nous traversons la ville par des axes fréquentés mais tranquilles et faisons nos premiers tours de roue dans la vaste campagne balte. Ici c'est le royaume des grands espaces, des forêts immenses, des lignes droites à perte de vue et des conducteurs respectueux.

JOUR 3. SAMEDI 27 JUILLET 2019.

LETTONIE

Du camping de SIGULDA au camping de CAUNITES au Bord de la Gauja.

Beau temps sec.

71 kilometres 

Après une nuit d'inquiétude pour Louis, nous prenons les vélos pour une journée magnifique Nous arrivons sur les hauteurs Turaida, il nous faut appuyer sur les pédales. Heureusement à ce niveau la route est interdite aux poids-lourds. Nous traversons des forêts interminables de pins et de bouleaux et nous optons pour la piste poussiéreuse, peu fréquentée et très agréable sauf quand elle est tollée. Vers 11h30 nous passons devant une école perdue et silencieuse. Nous roulons maintenant au bord de la Gauja et nous retrouvons la piste qui file dans la forêt. Nous stoppons sur une aire de camping sauvage au bord de la Gauja. Dommage l'endroit était bien aménagé et sauvage mais sans eau potable. Nous préférons repartir, la piste est large mais toujours très agréable sans voiture. Nous arrivons après un dernier parcours en forêt à un camping au bord de la Gauja dans un endroit magnifique. Nous sommes seuls dans le camping. 

JOUR 4.  DIMANCHE 28 JUILLET 2019.

Du camping de CAUNITES Bord de Gauja au bivouac de STRENCI.

Très beau temps chaud, fin de journée avec petite pluie

60 kilometres

Arrët aux falaises de sable

A 4 heures du matin nous sommes réveillés par un bruit insolite:  un train, un bateau à vapeur ? Mystère ! Comme il est difficile de quitter ce paradis... La chaleur pousserait à la paresse, nous partons par les bois sur une piste enherbée et sablonneuse qui nous  force à mettre pied à terre de temps en temps. Nous traversons d’immenses landes de pins et de myrtilles. Pas le temps de ramasser, nous poursuivons jusqu’à un site insolite de sable durci ou les hommes se plaisent à inscrire leur passage. Malgré nos salutations les touristes croisés ne nous répondent pas, nous nous en amusons. Nous poursuivons sur la piste aujourd'hui peu fréquentée pour regagner Valmeria puis nous attaquons la ligne droite de 20 kilomètres d'asphalte. Nous arrivons à Stranci. Nous y faisons quelques courses et nous partons à Seda, un village russe oublié crée à cet endroit pour exploiter la tourbe végétale. Le village est quadrillé de vastes immeubles identiques, ici on parle russe, on boit russe. Quel étrange village. Nous retournons à Stranci et nous tentons un bivouac dans le théâtre de nature.  C'est un site magnifique, mais il se met à pleuvoir, l'orage claque. La soirée est magnifique mais notre bivouac est gêné par les moustiques. Nous devons monter la tente en pleine nuit. 

JOUR 5. LUNDI 29 JUILLET 2019.

Du bivouac de Stranci  au camping "Chez l'Allemand " à Kalka.

Beau temps frais et sec.

Après une nuit agitée à lutter contre les moustiques, nous nous réveillions vers 7h du matin. Mais la pluie s'installe et nous patientons jusqu’à 10h pour quitter cet endroit magnifique. Nous prenons la route à travers la forêt et nous passons maintenant en Estonie, la route est très agréable avec très peu de voitures. Il est 16h quand nous arrivons dans un camping perdu dans la campagne ou à  un propriétaire allemand nous installent. Nous y sommes tout seuls, nous prenons une douche dans le sauna très agréable et pouvons faire notre lessive. La pluie s’annonce pour le lendemain mais nous ne voyons pas un seul nuage.....

JOUR 6. MARDI  30 JUILLET 2019.

Du camping de "Chez l'Allemand "à Kalka   jusqu'à l'hôtel de Tartu.

Temps humide puis pluvieux et très frais.

85 kilometres

Après une excellente nuit dans notre petite tente, c'est la pluie qui nous réveille. Nous déjeunons dans un authentique abri souterrain juste avant de reprendre la route... La pluie ne cesse pas, se renforce même. Nous faisons une pause auprès d'une église orthodoxe perdue mais en très bon état. A Otepa ville de biathlon, nous stoppons dans un petit restaurant, l'endroit est magnifique mais la pluie ne cesse toujours pas. Apparemment la pluie ici ne dérange personne, athlètes et ouvriers continuent leur vie comme s'il faisait beau. Mais déception, nous ne rencontrons pas Martin ! Nous décidons de repartir pour la ville de Tartu où nous réservons une chambre. Nous traversons des paysages ruraux avec d’immenses champs de blé et d'avoine et de forêts avec très peu d'élevage. Nous tournons un peu dans la ville et trouvons assez vite notre chambre d'hôte pour une nouvelle nuit magnifique. 

JOUR 7. MERCREDI 31 JUILLET 2019.

De l'hôtel de Tartu au Camping  de Kolkja. 

Temps humide puis pluvieux et frais.

85 km 

Réveil nuageux pour une visite humide de la vieille ville encore endormie. Nous traversons Tartu en appreciant beaucoup le centre-ville. Nous faisons une pause dans un café où nous oublions notre appareil photo. Un employé nous rattrape en courant pour nous le rendre. Nous décidons ensuite d'aller visiter le musée de l'histoire d’Estonie, bâtiment gigantesque de plus de 350 mètres de long. Après cette visite très intéressante, nous prenons un repas frugal dans le parc froid et humide puis nous reprenons la route toujours un peu vallonnée entre champs de blé et de bouleaux... Nous trouvons un camping charmant avec des petites cabanes en bois et là encore nous sommes tout seuls.  Une nuée d'insectes tourbillonnent dés la nuit tombée mais ne nous attaquent pas. Ici même les moustiques sont gentils. 

JOUR 7.  JEUDI 1ER AOUT 2019.

Du CAMPING de KOLKJA AU CAMPING DE KAUSKI.

75 kilomètres.

Le ciel se colore de bleu et le restera ainsi pour toute la journée malgré quelques nuages passagers. Nous quittons un village de pêcheurs et de jardiniers ou les oignons embaument les rues. Les maisons de bois sont de couleur irisée et donne un charme particulier à cette côte de laquelle nous apercevons le lac de Pepsi. La nature est sauvage et préservée, la route quitte le lac et nous traversons des hectares de blé ou de forêt mais les élans se cachent encore. Les arbres sont gigantesques et dans les coupes jaillissent un ou 2 arbres isolés.  Les fermes kolkhozes témoignent du passé soviétique. C'est une magnifique traversée avec des cabanes de pêcheurs donnants sur le lac. Un petit paradis ou nous achetons sur la route nationale tomates, concombres et poisson séché. Le couple de vendeurs est très souriant, on se comprend sans connaître la langue. Avant d'arriver dans la ville nous croisons le prof d'histoire rencontré dans le vol Bordeaux Riga. Déjeuner fish and chips au bord du lac écrasé de soleil. Tout au long de la route des ventes de poisson dans des caravanes embaument d'une odeur fumée. Les derniers kilomètres sont effectués jusqu’à un camping dans la forêt calme et plaisant avec 2 cyclos allemands. 

JOUR 8. VENDREDI  2 AOUT 2019.

Du CAMPING DE KAULSKI A L'HOTEL DE KORTSIALUSE .

87 km

Nous quittons vers 9h du matin le camping. Nous prenons quelques photos en bord de mer toute proche et nous roulons sur une route dans la forêt pendant une quarantaine de kilomètres.  Très peu de circulation, quelques gros camions chargés de bois nous doublent où nous croisent. Vers 11h nous faisons une halte dans un théâtre en plein air à proximité d'un petit village ou nous mangeons devant un bâtiment communal ou le Francis local nous marmonne des propos que nous ignorons. Le paysage est maintenant agricole avec des vaches noires et des champs de blé à perte de vue. Puis nous arrivons dans un horizon beaucoup plus industriel avec un terril transformé en piste de ski et des HLM soviétiques enfin anciennement soviétiques que nous traversons.  Une population visiblement déshéritée, un peu perdue. Nous prenons ensuite alors que le temps se couvre un raccourci par une piste droite dans les champs. Nous arrivons au bord d'une route nationale très fréquentée où nous trouvons un hôtel simple et sympathique où nous pouvons préparer notre repas. Véro rencontre Anna et Siim  et leurs 4 enfants...

JOUR 9. SAMEDI 3 AOUT 2019.

DE L'HOTEL DE KORTSIALUSE AU CAMPING DE VOSU.

Temps humide puis frais, sec et très agréable.

La soirée a été bien heureuse avec la rencontre  Anna et Siim et leurs 4 enfants. Au lever, c'est un déluge alors nous  allongeons le temps du petit déjeuner dans le restaurant tout proche et en compagnie de nos amis estoniens. Sur leurs conseils nous passons voir un magnifique  manoir puis nous suivons une route dans une forêt  jusqu’à une ville industrielle Kunda avec de nombreuses hautes cheminées d'usine.  Beaucoup de bâtiments ont l'air abandonnés mais la ville est propre et accueillante.  Nous retrouvons enfin la mer.  Les cygnes sauvages se baignent avec des cormorans mais le temps menace. Des villas magnifiques en bois de toutes les couleurs égayent le paysage parfois légèrement vallonné. Nous faisons des courses dans la ville balnéaire de Vous, le camping est éloigné mais calme et agréable. 

JOUR 10. DIMANCHE  4  AOUT 2019.

DU CAMPING DE VOSU AU CAMPING DE TALLINN.

Temps humide puis frais, sec et très agréable.

Pluie légère ce matin, réveil et départ tardifs. Nous quittons le camping et traversons la forêt. Nous suivons le bord de mer et rapidement nous arrivons à Haram Saddam qui est une ancienne base sous-marine soviétique complètement désaffectée. Ce lieu est unique. À l'époque des tsars ce lieu était un cordon douanier. Les soviétiques ont installé une base scientifique ou les sous-marins pouvaient  y être démagnétiser. Activités de guerre froide totalement secrètes. Nous visitons cet endroit vraiment très très étonnant. Nous reprenons notre route en suivant toujours le bord de mer, nous essayons de raccourcir l'étape afin qu'elle ne soit pas trop longue. Nous évitons l'autoroute qui va à Tallinn et heureusement c'est dimanche et le trafic est très réduit dans ces zones d'activité que nous traversons. Nous trouvons un camping sur le port, camping qui nous convient parfaitement à part le vent froid qui souffle en permanence. Tout près de notre camping un magnifique sauna nous attends nous accueille. 

JOUR 11. LUNDI 5  AOUT 2019.

TALLINN.

VISITE DE LA VILLE 

NUITS AU CAMPING DU PORT 

Journée de visite de la ville de Tallinn. Nous allons rouler pendant 40 kilomètres dans cette belle capitale de l’Estonie. Nous cherchons du matériel vélo dans des centres commerciaux sans intérêt ou  je achète une carline pas très chère et de bonne qualité, du gaz et des sardines pour la tente. Nous visitons le musée des sous-marins. À midi nous mangeons dans un restaurant avec une terrasse ensoleillée pour un excellent repas. En fin de journée nous retrouvons notre tente après un passage apprécié aux douches et au sauna 

JOUR 12. MARDI  6  AOUT 2019.

NOUS ARRIVONS EN FINLANDE

DU CAMPING DE TALLINN AU CAMPING D'HELSINKI.

31 KILOMETRES 

Nous arrivons en Finlande. Ce matin petite pluie fine, on lève le camp tout de même. Avant de partir nous nous réfugions dans une baraque en bois du camping-car le vent souffle fort. Nous roulons sur les pistes cyclables très agréables, on s'arrête quelques instants sur le l'énorme monument aux morts, en hommage aux victimes du communisme. C'est un moment de forte émotion. Au port nous attendons notre ferry, il pleut de plus en plus.  Nous rencontrons une jeune dame allemande qui est à vélo comme nous. La traversée jusqu’à la Finlande est calme et tranquille. A l'arrivée c'est encore une grande émotion. La Finlande est un pays qui nous plaît beaucoup et qui a l'air très accueillant. Nous suivons une piste cyclable très longue, jusqu'au camping. 

JOUR 13.  MERCREDI  7  AOUT 2019.

HELSINKI CAMPING PORVOO HELSINKI CAMPING

91 KILOMETRES 

Journée de découverte de la Finlande nous nous levons sans nous presser. Nous partons vers Porvoo. Rapidement l’itinéraire cyclable nous apparait et nous roulons facilement. Nous faisons une pause-café en roulant chez des biker et vers 13h nous arrivons dans la ville de Porvoo très ancienne, plus de 500 ans, dans laquelle les pavés authentiques nous obligent à mettre pied-à-terre. Nous visitons la chocolaterie dans laquelle nous mangeons beaucoup de chocolat. Nous mangeons au restaurant, passons par l'église et quittons tranquilles ce lieu touristique. Pour rentrer le retour est plus facile peut-être légèrement plus descendant nous rentrons en roulant sur le bord de mer. Le réseau des pistes cyclables est assez facile à suivre et est en tout cas très étendu

JOUR 14. JEUDI  8  AOUT 2019.

HELSINKI CAMPING.

JOURNEE DE VISTE DE LA VILLE 

41 KILOMETRES 

Après une nuit un peu agitée le lever est tardif et le petit-déjeuner tranquille. A 11h nous quittons le camping pour visiter la ville et repérer le trajet du lendemain matin, le port d’Helsinki est immense et nous avons un peu de mal à trouver notre embarcadère. Nous allons ensuite visiter rapidement la ville dans laquelle les touristes nous épuisent mais nous pouvons voir tout de même le Parlement, le marché, la cathédrale, le port de plaisance et nous rentrons au camping en repérant bien l'itinéraire de demain matin. 16h tout va bien. Et la journée va prendre une autre dimension avec une trouvaille de Véro. Nous allons ainsi nous baigner dans la mer de Finlande et passé la fin d'après-midi dans un sauna loué. Ce qui sera le moment le plus original de la Finlande et peut-être même de tout le voyage. 

JOUR 15. VENDREDI 9 AOUT 2019.

DU CAMPING D'HELSINKI A CHEZ ANNA ET SIIM A MAIDLA.

Réveil à 5h du matin nous traversons d’abord l’agglomération d’Helsinki pour atteindre notre ferry que nous prenons vers 9h du matin. A midi nous arrivons nous revenons à Tallinn la capitale. Nous prenons un café faisant une petite promenade dans les rues du vieux Tallinn avec un pique-nique dans le parc du centre-ville. Nous prenons la route pour sortir de cette belle petite ville. Sur le bord de la route nous trouvons des marchands de poissons et faisons quelques courses pour ne pas arriver les mains vides chez nos amis. La maison est tellement perdue dans la campagne que nous doutons de la réalité de cette adresse. On arrive à penser que si on ne trouve rien et bien on campera et soudain miraculeusement Anne et son amie sortent d'un champ de fleurs avec leur cueillette. C’est une vision miraculeuse, nous roulons tranquillement jusqu’ à la ferme perdue au milieu des champs et des forêts ou les enfants nous attendent. Les filles ont préparé des gâteaux, nous buvons une tisane d'ortie, le repas est rapide, nous allons visiter ensuite les côtes rocheuses de Padeski en voiture. C'est un accueil et une soirée inoubliable dans cette grande maison calme et agréable. 

JOUR 16. SAMEDI 10 AOUT 2019.

DU CHEZ ANNA ET SIL A MAIDLA A HEAPSALU

84 km

Temps humide puis frais, sec et très agréable

Après les pancakes préparés par Sim c'est difficile de quitter ce lieu. Toute la famille à vélo nous accompagne jusqu’ à la route au bout du chemin par des petites pistes. Sim poursuit avec nous sur la route pour nous guider vers la grande route nationale.  C'est maintenant une route fréquentée que nous suivons mais sans être jamais mis en danger par les automobilistes et qui nous doublent toujours à bonne distance. Nous trouvons sur les indications de Sim et Anna une voie cyclable ancienne voie ferrée complètement désaffectée, un vrai bonheur de 50 kilomètres.  Une ligne droite de cette envergure nous ne l'avons jamais vu. De temps en temps les gares sont entretenues et remises en état, ce sont de vrais monuments historiques qui célèbrent l'exode massif et violent d'une grande partie de la population après la guerre en 1945, véritables déportations inhumaines dans des goulags. Nous roulons tranquillement et heureux tous les 2 sur cette immensité. Nous arrivons à Heapsallu, le premier camping bruyant et cher ne plaît pas à Véro, nous allons cherchez un autre plus loin un peu plus humide. 

JOUR 17. DIMANCHE 11 AOUT 2019.

Du camping de HEAPSALU à celui de REIGI (sur l île de HIUTSI)

54 km

Au lever ce matin pluie intense, on a vraiment du mal à décoller, tout est mouillé. Nous prenons un déjeuner sous un parasol et quittons ce bel endroit, nous ne passons pas en ville, nous roulons dans la campagne pour trouver là aussi, une ancienne voie ferrée. On passe devant un énorme manoir en ruine style baroque. Au bout de 10 kilomètres environ nous arrivons au bateau pour un départ immédiat, nous mangeons sur le bateau et à l'arrivée nous roulons tranquillement jusqu'au camping en passant devant une tour Eiffel miniature rouge dans la campagne. Dans le ciel, des joies passent en vol migratoire. 

JOUR 18. LUNDI 12 AOUT 2019.

DE REIGI (HIUTSI) A HIIEVALJA (SAAREMAA)

84KM

Temps humide puis frais, sec et très agréable

Réveil à 7h30 pour ne pas rater le bateau de midi. La nuit a été très belle dans ce belvédère sur la nature ou la lune illumine la nuit sur l'horizon. Quelques saucissons sont mis dans le vélo de Serge… Nous faisons un détour par le bord de la mer c'est un moment magnifique et paisible on voudrait y arrêter le temps. Nous tentons quand même de relier le port en moins de 3h. Peine perdue, alors les derniers kilomètres s'étirent. Il est 3h quand nous arrivons au port, la pluie s'installe c'est trop tard le ferry est déjà parti. Nous dégustons une glace en admirant le bord de mer et ses bateaux échoués c'est une belle après-midi de pluie à l’abri. Le temps s'arrête, des Russes à vélo, un allemand, passent. Serge part faire un tour à vélo pour faire quelques kilomètres, quand reviendra-t-il ? Juste à l'heure, je le connais bien. Nous arrivons à voir a 18h30, Serge trouver une ferme camping 

JOUR 19 : MARDI 13 AOUT 2019.

DE HIEVALJA (Ile de Saremaa)  A LEIVA ( camping des pommiers).

86 KILOMETRES

Au lever tout est presque sec. Il est déjà 9h du matin, nous partons vers 10h30 droit devant nous. Nous y retrouvons le sympathique couple d'allemand déjà vu dans ce voyage au prenant un café pour visiter le site magnifique avec de très nombreux moulins en très bon état et de très nombreuses machines agricoles. Ensuite en suivant la route un qui longe la côte un pique-nique agréable sur une aire aménagée, bien sûr tout seuls, nous permet de bien apprécier ce moment. Pas loin de nous un jeune couple de français mais on n’échange pas grand-chose. La route se poursuit jusqu’à une route sur l'eau construite il y a plus d'un siècle pour relier l’ile de Saremaa. Ce n'est ce n'est pas bien dangereux c’est impressionnant, magnifique et pas du tout dangereux. Le vent est pour la première fois dans notre dos. Les cygnes sont nombreux mais ils sont victimes des câbles électriques.  Nous rejoignons le centre de l'île par un tarmac tout récent, magnifique. Nous faisons une halte au camping, montage de la tente lavage puis achat des poissons fumés Nous filons vers le village des pêcheurs de Kagura, ici les toits sont en chaume, nous filons au port et trouvons une famille française avec 3 enfants. Nous cherchons une piste côtière, il est près de 20h, le soleil couchant est unique avec ses marécages, des vaches en compagnie de oiseaux sauvages. Nous rentrons dans notre camping dans lequel nous sommes seuls et heureux au milieu des pommiers. 

JOUR 20 : Mercredi 14 AOUT 2019.

DE  LEIVA ( camping des pommiers) À PARNU (Chambres d'hôtes)

91 KILOMETRES

Réveil matinal avec quelques gouttes de pluie pour notre petit mail le petit-déjeuner est pris au soleil tout autour de nous des pommiers magnifiques couverts de pommes. On en ramassé tant qu'on peut mais on est obligé d'en laisser. Tout sèche rapidement, nos bagages sont bouclés et juste avant de partir, arrive la gentille propriétaire qui nous demande 10€. Sans nous arrêter nous arrivons au port pour prendre le ferry et rejoindre le continent.  La traversée est si rapide que nous avons juste le temps de prendre de boire un café. Nous passons sur la route des polders, nous sommes seuls au monde, il n'y a que quelques pêcheurs avec nous, elle est étroite et des plus belles pour des cyclistes. Elle n'a aucune habitation, aucun café, nous traversons des paysages immenses avec des beaux genévriers. le final se révèle un peu plus difficile, on pioche un peu pour atteindre le centre-ville où on trouve une aimable location dans le centre de Pärnu