MON VOYAGE A VELO SACOCHES DE SEPTEMBRE 2022. DE PARIS A MONTREJEAU. 1.

PREMIERE PARTIE.

MON VOYAGE A VELO

SACOCHES.

SEPTEMBRE 2022.

DE LA GARE

MONTPARNASSE 

PARIS

A LA VILLE DE

MONTREJEAU. 

VOYAGE DE

1319  KILOMETRES.

TREIZE DEPARTEMENTS  

TRAVERSES.

17 COLS GRAVIS.

TREIZE DEPARTEMENTS TRAVERSES.

1. PARIS (75)
2. VAL DE MARNE  (94)
3. SEINE ET MARNE  (77)
4. YONNE (89)
5. NIEVRE (58)
6. INDRE (36)
7. CHER (18)
8. CREUSE (23)
9. PUY DE DOME (63)
10. CANTAL (15)
11. AVEYRON (12)
12. TARN (81)
13. HAUTE GARONNE (31)

SEIZE COLS GRAVIS

1. COL DU CREMANT. 230 METRES. 89.
2. COL DE MONTVIGNE 361 METRES. 89.
3. LE COL 534 METRES. 63.
4. COL SAINT PIERRE 743 METRES. 63.
5. COL CEYSSAT 1078 METRES. 63.
6. COL DE LA MORENO. 1062 METRES. 63.
7. COL ENTRE LES PUYS. 1112 METRES. 63.
8. COL DE DYANE.  1425 METRES. 63.
9. COL DE LA CROIX MORAND. 1403 METRES. 63.
10. COL DE DYANE. 1265 METRES. 63.
11. COL DE LA CROIX ROBERT. 1451 METRES. 63.
12. COL DE LA GENESTE. 1372 METRES. 63.
13. COL D'ENTREMONT 1187 METRES. 15.
14. COL DE CERE 1294 METRES. 15. 
15. COL DE FONT DE CERE 1292 METRES. 15.
16. LE PAS. 550 METRES. 12.
17. COL DE  CANGUILAN 362 METRES .81.

1ERE ETAPE 

MERCREDI 14 SEPTEMBRE  2022

DE PARIS MONTPARNASSE (75) A LE MEE SUR SEINE (77)

DE LA GARE MONTPARNASSE A CHEZ JEAN LUC ET SYLVIE.

82 KILOMETRES.

Ce matin tant attendu, arrive enfin... A 7 heures précises, accompagné par Véro mon coach, j'attends le TGV sur le quai de la gare de Pau... Pour une fois, pas d'entourloupe de la sncf, mon train est bien à l'heure et mon vélo a une bonne place... Cinq heures pour tard, c'est rapide, je débarque à Paris gare Montparnasse... Les quais sont bondés mais  malgré mon vélo à pousser avec ses quatre sacoches, j'arrive à sortir du train et de cette gare gigantesque, sans encombre...

Mon aventure commence, c'est toujours une véritable émotion qui m'étreint à ce moment-là...

Je me rends d'abord rue Sévéro pour découvrir l'endroit où habitent Rémi mon fils et Vita son amie. Quelques photos et je ne reste que quelques minutes dans cette petite rue et je repars aussitôt à Montparnasse, pensant mon fils au travail... Revenu devant la gare, un coup d'œil sur le portable m'apprend que mon fils, en réalité est chez lui... Je reviens donc illico rue Sévéro, retrouve rapidement Rémi et nous allons manger ensemble dans un petit restaurant du quartier... Un moment court mais très agréable... Voilà un voyage qui commence très bien.

Vers 13h, je quitte Rémi et me lance alors pour ma traversée de Paris. 

Je prends la rue de Rennes, les boulevards Saint Germain et Saint Michel, traverse la Seine et me retrouve à Notre Dame, toujours en travaux... Une rapide photo et je repars.

J'atteins la rive droite de la Seine et prends alors les Bords de Seine vers le Sud, direction que je vais suivre pendant toute cette premiere étape. 

Je roule maintenant sans difficultés en suivant la Seine, le plus souvent possible en empruntant les voies sur berge totalement interdites à la circulation automobile. La progression est facile, sécurisée, agréable et toujours spectaculaire... Quelques tentes sous les ponts viennent atténuer ma joie d'être là et je continue à avancer bien vite sur ce parcours roulant et tellement diffèrent de mes parcours habituels... 

Lors d'une rencontre avec une jeune cycliste, cette dernière me prépare au confluent avec la Marne... Même si je ne comprends pas tout, je  m'engage dans la bonne direction... J'emprunte le pont Mandela et je retrouve rapidement mon bord de Seine toujours aussi facile à suivre... Les panneaux indicateurs restent toutefois bien rares... Je dépasse Vitry sur Seine, Choisy le Roi et Villeneuve Saint Georges... Au niveau de Ris Orangis, je me trompe, quitte la Seine et m'enfonce dans la ville... Quelques montées de relief m'empêchent d'avancer rapidement, la circulation se charge autour de moi... Je m'aperçois alors que j'ai fait une erreur d'itinéraire... Iphigénie et des mamies parisiennes me ramènent rapidement sur le bon itineraire. 

Mais en ce cœur d'après-midi, j'ai beau appuyer sur mes pédales comme un forcené, je vois bien que le temps passe trop vite et qu'il me reste encore de la route à faire... Je stoppe dans une belle zone boisée au bord de l'eau et je contacte alors l'hôtel qui m'annonce que j'ai réservé pour le lendemain. Erreur funeste s'il en est. J'appelle alors mon ami Jean Luc au secours...

Je reprends ma route, roule et roule encore... Le temps bien heureusement reste au beau. Je prends un pont et suis maintenant rive droite. Voici la  D39 qui monte hardiment vers Le Mée sur Seine... Je passe à Melun et reviens à Le Mée... Heureusement dans cet environnement urbain, Jean Luc est en bas de son immeuble, il m'accueille chaleureusement. 

Il est 19 heures quand j'arrive chez eux et il est 20 h environ quand je m'assieds avec Gérard, Sylvie, Roselyne et Jean Luc dans un restaurant de Rambouillet pour une excellente soirée. Encore grand merci à eux tous.

2EME ETAPE 

JEUDI 15 SEPTEMBRE  2022.

DE LE MEE SUR SEINE (77) A SENS (88).

DE CHEZ JEAN LUC ET SYLVIE A LE MEE SUR SEINE A L'HOTEL "PREMIERE CLASSE" DE SENS.

90 KILOMETRES.

172 KILOMETRES DEPUIS PARIS.

Il a beaucoup plu cette nuit mais ce matin pas de précipitations pour me décourager. L'air est encore humide mais le sol est déjà sec... Je quitte à regret Jean Luc et Sylvie et je me lance aussitôt dans la traversée, simple au demeurant, de la ville de Melun. J'arrive rapidement aux bords de Seine, photographie la statue équestre de Napoléon et choisit alors de rester en bord de fleuve, rive gauche. 

Je sors de la ville et roule aisément sur des petites routes ou même des pistes en forêt, fort agréables... Les maisons, avec vue sur la Seine, y sont magnifiques, elles ressemblent plus à des châteaux qu'à de vraies maisons... Je dépasse le château de la Rochette et continue à rouler en bord de fleuve, calme et étonnamment préservé de constructions industrielles.

Au niveau de Chartrettes, je coupe à travers une base de loisirs et je retrouve rapidement les bords de Seine... Pas la moindre rencontre désagréable, que du bonheur de rouler dans cet endroit naturel.

Je dépasse le lieu-dit Les Platreries et suis obligé d'emprunter le pont sur la Seine, la piste n'allant pas plus loin. Je traverse Samoreau...

Au niveau de Champagne, au bord d'une écluse sur la Seine, je stoppe pour le repas de midi. Il fait beau, un banc public fait très bien de se trouver là. Du vrai bonheur tout simple.

Je traverse ensuite une usine et poursuis ma route sur cet itinéraire pratiquement désert... Au niveau d'un nouveau site industriel, j'hésite à le traverser... Ce n'est pas interdit, ce n'est pas autorisé non plus. Je parle un peu avec un ouvrier qui me déconseille gentiment la traversée... Je fais donc demi-tour, retrouve les bords de Seine en roulant longtemps sur une piste terreuse. A ma gauche la forêt, à ma droite le fleuve, l'endroit est simplement magnifique. 

Je roule maintenant rive droite de la Seine sur une route départementale plus fréquentée que l'itinéraire du matin mais tout cela reste encore bien acceptable... Je dépasse la commune Grande Paroisse juste avant d'atteindre une importante agglomération au nom complètement inconnu: Montereau Fault! A partir de là, je prends une route départementale large et fréquentée qui me mène, après avoir longuement longé l'Yonne, à ma destination. 

Je trouve rapidement l'hôtel "Première Classe" isolé au milieu des champs. L'accueil y est bref et peu sympathique. Pas grave, je m'enferme dans ma chambre pour une "bad-ragaze", du nom de la ville suisse ou nous avons fait ça pour la première fois.

Une belle journée au parcours normal mais inhabituel!

3EME ETAPE 

VENDREDI 16 SEPTEMBRE  2022

DE SENS (88) A VEZELAY

DE L'HOTEL PREMIERE CLASSE DE SENS A L'ACCUEIL PELERIN DE VEZELAY. 

124 KILOMETRES

TOTAL DE 296 KILOMETRES DEPUIS PARIS

Traverser Sens, ville de 26 000 habitants est chose aisée ce matin... J'en profite pour faire une halte rapide à la cathédrale Saint Etienne. Rapide, car je laisse mon vélo et ses sacoches sur le parvis et je ne voudrai pas que tout cela disparaisse... Une petite prière et hop je repars. 

Je sors rapidement de la ville et file plein sud par un axe routier peu fréquenté. Je traverse Rosoy, traverse l'Yonne pour retrouver une route plus petite. Je traverse sans les voir vraiment Villeneuve et Joigny. La route est plate, j'avance bien... J'attends impatiemment le carrefour pour Appoigny, une ville dont j'ignore tout et soudain je m'aperçois que je suis en train de la dépasser. Ce qui est une bonne nouvelle...

Alors que je franchis l'autoroute par un pont supérieur, c'est mon ami Michel qui m'appelle pour me dire qu'il va avoir un petit fils. Cette belle nouvelle me coupe les jambes, je suis heureux pour mon ami mais inquiet pour moi... Je remonte sur mon vélo après avoir pris la photo du panneau Auxerre. 

Je me dépêche, j'arrive dans la ville, il est 11h et je voudrai trouver un réparateur vélo avant midi pour qu'il me change mon compteur qui a rendu l'âme ce matin même. 

Je pénètre dans le centre-ville et je découvre un centre historique drôlement bien mis en valeur mais il ne m'est pas possible de visiter, je n'ai pas le temps... Je me rue à l'office du tourisme et passe en revue dans la ville, les trois vendeurs de vélo. Echec complet et total, ils sont tous trois ou fermés ou en congés...

Je reprends aussitôt la route pour quitter cet endroit hostile aux cyclistes, en empruntant la sortie sud de la ville. Je roule un peu péniblement jusqu'à Saint Bris le Vineux. Il est l'heure de se restaurer. Ce que je fais sur une petite place de ce centre-ville désert. Repas pris, je suis une petite départementale qui file dans les vignobles pour atteindre sans mauvaises surprises, le Col du Crémant, 230 mètres d'altitude.

Je descends alors sur les bords de Yonne après avoir traversé une exploitation viticole. J'y échange quelques mots avec le propriétaire qui me dit être très content de sa vendange, à ce jour terminée...

Mon parcours suit alors tranquillement Yonne qui fait de gentils méandres tout doux... Un peu plus loin, vers Cravant, roulant sur des petites routes, je quitte l'Yonne sans m'en apercevoir pour suivre alors la Cure. 

La route est vraiment sympa à suivre avec une circulation aimable et respectueuse du cycliste à sacoches que je suis... Soudain un tunnel apparait que je me dépêche d'emprunter, sans encombre, et je continue ma route. Toujours en suivant la Cure et en  traversant des petits villages. 

Voici un grand carrefour bien marqué, je continue à filer bon train, le ciel se couvre doucement mais toujours pas de pluie. 

A 16h, je passe devant le panneau de Vézelay et j'atteins la magnifique et fameuse basilique, au prix d'un dernier ruc... Quand je pousse la porte de l'accueil pèlerin, au cœur de la ville, à quelques centaines de metres de la basilique, il est 16h15 et je suis vraiment ravi d'être là. Je suis parfaitement accueilli par un couple d'hospitaliers pour un hébergement en dortoir qui me convient très bien.

Dix-huit heures sonnent, c'est la messe dans la basilique avec des chamoines chanteurs. Parfait. 

4EME ETAPE.

SAMEDI 17 SEPTEMBRE  2022.

DE VEZELAY (89)  A LA CHARITE SUR LOIRE (58).

DE L'ACCUEIL PELERIN DE VEZELAY AU GITE COMMUNAL DE LA CHARITE. 

116 KILOMETRES.

TOTAL DE 412 KILOMETRES DEPUIS PARIS.

Vers 8h, c'est frère Jean Yves qui vient chercher les pèlerins pour la messe du matin. Voilà donc une journée qui commence bien. Les chants et l'atmosphère si particulière de ce petit matin frais me dopent littéralement. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, ces minutes passées dans la basilique ne sont pas des minutes perdues. 

Prières faites, je salue tout le monde et quitte cet endroit magique avec désir d'y revenir rapidement. 

Je descends d'abord sur le village de Saint Père que je traverse rapidement et je file aussitôt plein sud. La route est roulante, déserte et agréable. Voici  le village de Bazoche et j'atteins au deuxième carrefour, le sympathique col de Montvigne 361 mètres. L'air y est frais, c'est agréable. Je change alors de département et pénètre avec beaucoup d'émotions dans celui de la Nièvre! 

Je vais alors me retrouver dans un relief aimable de douces petites collines sur lesquelles il est aisé de progresser, sans y voir grand monde. 

C'est facile de rouler dans ces conditions. De temps en temps, je stoppe pour ramasser noix, pommes ou châtaignes, la belle vie du cycliste... Je traverse nombre de petits villages, tous ou presque, endormis sans beaucoup de signes de vie, ni personnelle ni laborieuse... Les maisons ne sont pas vraiment abandonnées, non simplement l'endroit est très calme, les gens sont soit au travail dans la ville la plus proche soit dans les maisons à faire je ne sais quoi... 

En fin d'après-midi après une dernière portion sur route roulante et fréquentée, j'arrive à La Charité, petite ville aimable ou je rencontre Monsieur le Maire devant sa mairie. L'échange entre nous est long et fort sympathique...

Après un bref passage à l'office du tourisme, j'arrive au gite communal, vide, bien équipé mais hélas sans couverture... Je profite des quelques minutes suivantes pour faire un petit tour en ville, ce que je ne fais absolument jamais. Habituellement j'en reste à mon habituel: "Quand l'étape est finie, l'étape est finie" et ne bouge pas du gite. 

A mon retour au gite, est arrivée une autre jeune randonneuse. Je ferai tous les efforts possibles pour être le plus discret possible, le plus respecteux possible... 

5EME ETAPE.

DIMANCHE 18 SEPTEMBRE  2022.

DE  LA CHARITE SUR LOIRE (58) A CHATEAUMEILLANT (18).

DU GITE COMMUNAL DE LA CHARITE AU CAMPING COMMUNAL DE CHATEAUMEILLANT. 

ETAPDE DE  114 KILOMETRES.

TOTAL DE 526  KILOMETRES DEPUIS PARIS.

Je quitte La Charité par un ciel bleu parfait et un petit air vif qui réveille aussitôt... La ville est endormie, je la quitte à regret. Je trouve effectivement rapidement la Loire, fleuve majestueux qui baigne les pieds de la ville... Je stoppe sur le pont pour la photo et arrivé rive gauche, mon regard est arrêté par un panneau "Chemin de Saint Jacques à vélo". Je l'emprunte avec gourmandise sans être bien certain qu'il me dirige vraiment dans la bonne direction. Mais je le suis tout de même pendant quelques merveilleux kilomètres en bord de fleuve.

Il est 8 heures 30 et l'itinéraire que je suis, emprunte la digue du bord de Loire. Le moment est magiquement beau en ce matin de grand beau temps. Les  cris des oiseaux me bercent dans cet effort de plaisirs sans douleurs. Je roule ainsi à grands coups de pédale dans cette ambiance magnifique jusqu'à Marseille les Aubigny avec son superbe tout petit port à peniches. 

Mais il me semble que mon chemin doit s'éloigner de la Loire pour filer vers l'Ouest. J'abandonne alors à regret la digue de bord de fleuve et j'emprunte la D26 qui file bon train dans les plaines, parcourues par des canaux et d'autres petits cours d'eau... Je traverse Jouet, Torteron et après une longue route de plusieurs kilomètres me voilà à Nérondes. Il est 10h20.

Le relief vaste et plat, se révèle très facile à parcourir sur ces petites routes peu fréquentées...  De Nérondes, je pique alors plein sud pour emprunter la D6. Je passe à Charly et arrive à Saint Amand Montrond après avoir traversé le Bois d'Arpheuilles... Dans le centre-ville écrasé de soleil, étonnamment vivant pour un dimanche après-midi, je trouve un bar pmu pour un café. C'est un moment fort sympathique pendant lequel je discute très gentiment avec la patronne sur son quotidien de cafetière...

Je traverse ensuite nombre de villages calmes et tranquilles: Ardennais, Chatelet pour arriver à Chateaumeillant, gros bourg de 2000 habitants. Pas le moindre commerce ouvert, nous sommes le dimanche après-midi... Je trouve par hasard  un pèlerin de Saint Jacques qui cherche le Chemin... J'essaie de lui rendre service mais finalement je le perds de vue et j'arrive seul au camping, bien sûr situé à l'autre bout de la ville...

Il fait très beau, je m'installe dans ma chambre au cœur d'un vaste bâtiment communal silencieux et confortable. 

6EME ETAPE.

LUNDI 19 SEPTEMBRE  2022.

DE CHATEAUMEILLANT (18) A CHAMPAGNAT (23).

DU CAMPING COMMUNAL DE CHATEAUMEILLANT AU GITE D'ETAPE DE CHAMPAGNAT.

ETAPE DE  80 KILOMETRES.

TOTAL DE 606 KILOMETRES DEPUIS PARIS.

Après une nuit bien calme, je quitte Chateaumeillant et son camping, traverse toute la ville, passe devant la gendarmerie et file dans la campagne creusoise, plein Sud... Le relief est doucement vallonné avec une alternance sympathique de parcelles cultivées et de forêts naturelles. C'est vraiment facile de progresser dans de telles conditions, surtout qu'il fait toujours aussi beau. 

Je traverse Préveranges et dans Boussac, miracle alors que je n'en espérais même pas un, voici un joli point d'eau avec toilette dans le centre du bourg. J'en profite bien pour faire mes opérations d'usage. 

Vingt kilomètres plus loin toujours dans le même relief, voila Gouzon et son petit centre commercial en bordure d'autoroute. Dans le centre, un restaurant, bien actif... Je passe au bar pour un café après avoir mangé sur la place du village... La patronne y est moins sympathique que celle d'hier. 

Et dans l'église, un beau Chemin de Croix avec la fameuse station ou Véronique essuie le visage de Jésus. 

Cette traversée dans la campagne est vraiment très agréable avec des reliefs doux et faciles et des petites routes peu fréquentées. Pas de cassure dans le rythme et j'avance rapidement sans montées trop raides. Il fait toujours aussi beau et j'arrive au centre du bourg de Champagnat, 500 habitants. Le centre est désert mais heureusement je trouve quelques panneaux qui m'indiquent la direction du gite. 

Il est 15h environ quand j'arrive à destination. J'y suis encore une fois, très bien accueilli et j'ai vraiment le temps de bien m'installer et de faire quelques lessives. 

Le soir je mange un repas un peu léger, en tête en tête avec la patronne du gite. Il y a aussi 3 travailleurs étrangers qui mangent leur gamelle à coté de nous. Vraiment un endroit intéressant, à y revenir. 

La nuit se passe très bien, je suis seul au dortoir propre et neuf et mon vélo est bien installé au garage. 

7EME ETAPE.

MARDI 20 SEPTEMBRE  2022.

DE CHAMPAGNAT (23) A MAZAYE (63)

DU GITE D'ETAPE DE CHAMPAGNAT AU GITE COMMUNAL DE MAZAYE.

ETAPE DE  88 KILOMETRES.

TOTAL DE 694 KILOMETRES DEPUIS PARIS.

Après une bonne nuit toute calme, je prends mon petit déjeuner en même temps que les travailleurs, j'ai du mal à partir rapidement. C'est souvent le cas quand on est bien accueilli. Je photographie la patronne et lui promet de revenir dans ce bel endroit... 

Je roule dans un premier temps dans la campagne creusoise aux reliefs tout à fait aimables et roulants. Je traverse Bellegarde en Marche, certainement le village a voté à 80% pour le President Macron et continue jusqu'à La Villetelle ou je retrouve une route importante "Aubusson Clermont". 

L'axe en question est large et la fréquentation plutot faible, je peux donc rouler tranquillement. 

Je roule donc pendant une vingtaine de kilomètres jusqu'à Pontamur petite ville au bas d'une légère descente. Je me lance alors dans un petit supplément en remontant une petite route de campagne qui arrive dans la commune de Miremont.

Un dernier effort sur une pente, courte mais très raide me permet d'accéder à Le Col 534 mètres. 

Il fait beau, je m'arrête donc dans cet endroit magnifique pour mon repas de midi... Moment agréable et silencieux. Mais hélas la descente n'est pas une descente car elle est  coupée par deux méchantes remontées, une raide et courte et une autre plus douce mais aussi très longue. Vraiment un relief dont je ne m'étais pas douté avant je traverser le col et de basculer de l'autre coté...

Le col était à 534 mètres d'altitude et je suis obligé dans cette vraie fausse descente, monter jusqu'à 724 mètres ! Pour une descente, j'en ai connu de meilleures...

Je traverse La Goutelle, Bromont et Pontgibaud petites villes à quelques commerces... J'essaie de trouver quelque chose à lire, mais ma pêche reste maigre, je ne trouve vraiment pas grand-chose. Seul un "Valeurs Actuelles" sur la vie de la Reine finit dans ma sacoche, c'est dire...

A la sortie de Pontgibaud, je file plein sud pour atteindre Saint Pierre le Chatel et traverser l'étonnant col de Saint Pierre 743 mètres, situé en plein village et sans la moindre pancarte. 

Une large boucle dans la campagne et voilà enfin le petit village de Mazaye et son gite communal. ... Situé au deuxième étage du bâtiment de la mairie, il est grand, bien équipé et vide de tout occupant. J'y prends mon temps mais suis dérangé sous ma douche par une dame de passage... Pas bien grave.

8EME ETAPE.

MERCREDI 21 SEPTEMBRE  2022.

DE MAZAYE (63) AU MONT DORE (63)

DU GITE COMMUNAL DE MAZAYE A L'AUBERGE DE JEUNESSE DU MONT DORE.

ETAPE DE  67 KILOMETRES.

TOTAL DE 761 KILOMETRES DEPUIS PARIS.

Réveil agréable et matinal. Je quitte le gite de Mazaye sans avoir revu la dame qui m'a aperçu sous la douche... Je fais bien attention à laisser tout propre, je vide les poubelles, je veux que ces gites restent ouverts même après mon passage... Je prends aussitôt la route qui monte vers le Puy de Dôme et arrive assez vite au Col de Ceyssat 1078 mètres. Il fait très beau, un vent fort souffle en rafales désagréables. 

Je redescends par le même versant et m'engage sur une piste forestière roulante mais c'est toujours un peu délicat de s'engager dans une piste, chargé de 4 sacoches comme moi... J'arrive tout de même sans dommage au col de la Moreno 1062 mètres. 

Là ça se gâte, la piste que j'envisage de prendre est barrée par une grosse barrière. Je suis obligé de renoncer et vais chercher plus bas un autre itinéraire. Je trouve ainsi une autre large piste forestière, passe à un col sans nom et arrive ensuite au prix d'un petit effort inattendu au col entre les Puys 1112 mètres, sauvage et perdu.

Le parcours reste ensuite en forêt pendant un bon bout de temps mais s'améliore progressivement, ce qui est toujours plus agréable que le contraire. Me voilà arrivé au niveau du hameau de Recoleine ou j'attrape une large route fréquentée et bien asphaltée.

La pente n'est pas vraiment méchante et m'emmène, toujours secoué par des rafales de vent, au col de la Ventouse 964 mètres. 

Je pique alors vers le Sud pour quitter cette route trop grande pour moi. Je roule un peu au hasard et j'atteins le lac d'Aydat. Je cherche des renseignements sur la suite de mon parcours à l'office du tourisme, on m'y réponds aimablement mais je vois bien que ces dames ne connaissent rien à ce sujet.... Je file alors sur ce vaste plateau sillonné de nombreux routes identiques, c'est bien difficile de s'y repérer... Je traverse Zanieres, Sauzet le froid et Pessade. 

De ce point, je vais abandonner le goudron pour me lancer dans une traversée sur pistes plus ou moins aimables, plus ou moins roulantes. Les choses sérieuses vont alors bien commencer. 

Je comprends rapidement, dès les premiers centaines de mètres que je ne devrais pas rencontrer d'obstacles majeurs à ma progression. La piste en effet est large et roulante, agréable en un mot... Elle me permet d'avancer plus rapidement que je ne le pensais. Je progresse aisément, agreablement alors que le ciel reste parfaitement dégagé,  j'atteins le col de Diane 1425 mètres. 

Le reste de la piste est encore plus facile et roulant, même avec mes sacoches. Je remonte sur mon velo et trouve ce parcours magnifique, j'arrive tout content, tout soulagé à la grande route et vais tout de suite rouler jusqu'au col de la Croix Morand 1403 mètres. 

Mais je préfère ne pas m'arrêter au bar du restaurant du col, tout alléchant, et je descends un peu coté Est sur la route pour aller fouler le col de Dyane 1265 mètres, situé bien en dessous de la route et défendu par un imposant troupeaux de vaches encornées. 

Je remonte au col de la Croix et plonge sur le Mont Dore que j'atteins en quelques minutes. Beaucoup de monde dans cette petite station thermale mais pas de boutique de réparation-vélo et l'épicerie est minuscule avec des tarifs énormes. Je fuis cette ville peu accueillante pour un cyclo-voyageur. 

Mais devant moi une grande montagne barre tout l'horizon avec sa forme de véritable mur pour terminer cette belle journée. Il me faut en effet gravir 300 mètres en  moins de 4 kilomètres, ce qui représente un bel effort en fin d'étape. 

Je reconnais l'endroit, j'y suis passé avec Véro il y a quelques années...Et après un effort assez rude en fin de journée, j'y arrive... L'accueil n'est pas vraiment sympathique, un peu raide, un peu désagréable mais ce n'est tout de même pas l'accueil du gite de Salvagny dans les Alpes par exemple... J'attends 18 heures que ces messieurs dames veuillent bien s'intéresser à moi et je me retrouve enfin dans ma chambre, sommaire et un peu vieillotte. Mais j'y suis seul et je peux récupérer tranquillement.  

Et au repas, l'impression de l'accueil se confirme mais heureusement je rencontre un couple de marcheurs, vraiment très sympathiques: Maité et Bernard. Bernard est un ami du grand himalayiste Marc Batard! Grâce à eux deux, je sauve ma soirée dans ce grand réfectoire un peu bruyant ...

Mais le soir dans ma chambre, l'étape ambitieuse prévue pour le lendemain, me fait peur. Je vais donc abandonner mon projet de passer directement par les crêtes et les pistes du Puy de Sancy et la changer pour emprunter, plus raisonnablement, la route qui contourne le massif par l'Est... Par la même, tout le reste de mon parcours est bouleversé. 

9EME ETAPE.

JEUDI 22 SEPTEMBRE  2022.

DU MONT DORE (63) A DIENNE (15).

DE L'AUBERGE DE JEUNESSE DU MONT DORE AU GITE COMMUNAL DE DIENNE.

ETAPE DE 101 KILOMETRES.

TOTAL DE 862 KILOMETRES DEPUIS PARIS.

Au petit déjeuner je retrouve heureusement mes deux amis de la veille, Bernard et Maité. Nous bavardons à nouveau pendant de longues minutes mais je ne pense pas à les prendre en photo... Ce que je regrette maintenant...

Je me dépêche tout de même de quitter cet endroit car m'attend une longue étape. Il fait toujours aussi beau, un peu frais ce matin.

Je me vois donc obligé de redescendre au Mont Dore. C'est rageant de perdre ainsi 200 mètres de dénivelé. J'attaque aussitôt la montée vers le col par une belle route déserte et pas trop raide qui m'emmène après environ 5 km à un large col bien ensoleillé. Par hasard, j'y rencontre un cycliste qui profite de sa cure pour gravir des cols. On sympathise et on se prend en photo... Lui je l'ai pris en photo mais j'ai oublié son prénom... Col de la Croix de Saint Robert 1451 mètres.

Comme j'ai choisi de ne pas traverser le massif du Sancy par ses crêtes, il faut donc que je le contourne par ses montagnes Est. La route sera un peu longue mais belle. Je me lance donc dans une grande descente assez rapide à travers de vastes étendues faciles à parcourir à vélo. Il fait toujours très beau et j'avance bien. 

J'atteins Courbanges sans m'y arrêter, il est 10h40, et après avoir traversé Le Verdier, petite pensée pour mon amie Marie, j'arrive à Besse. Mais c'est à Super Besse qu'il faut que j'aille. Je pousse donc mon effort. Quand j'y arrive, il est déjà midi, je ne rentre pas dans la station et file aussitôt vers l'ouest en prenant une belle route dans la foret. Vingt minutes plus tard je suis au col de la Gineste 1372 mètres. 

Il s'ensuit alors un long parcours plutôt en descente au début, qui me fait traverser d'immenses secteurs agricoles et boisés... Les dénivelés ne sont pas bien agressifs et me laissent avancer à bonne allure. A Saint Genès, je stoppe et hésite entre deux routes. Deux habitants que j'interroge me renseignent très gentiment et je repars aussitôt, rassuré par leurs encouragements. 

Je traverse ainsi deux villages aux noms particuliers Bagnard est le premier et le second est Montboudif, patrie du président Pompidou. Il n'est que 14h, je suis optimiste pour la suite de ma journée. 

A la sortie de Condat, j'emprunte alors la cd 16 qui suit tranquillement le lit de la Santoire. Je roule bien mais je commence à piocher, j'ai soif, j'ai faim, je n'avance plus... A Saint Bonnet de Condat petit village, fatigué, je cherche un café. Rien, tout est fermé... Un employé communal m'en indique deux au village suivant: Saint Saturnin! Quand j'y arrive, encore plus assoiffé, encore plus affamé, tout y est désespérément fermé et vide. Une habitante m'offre une poire et je repars. 

Sur la route, deserte, je rencontre un marcheur solitaire, aperçu un peu avant. Je reste avec lui pendant 1 ou 2 km, lui à pied, moi à vélo... Nous échangeons sur nos parcours respectifs. Mais soudain on se sépare, il est arrivé à son gite et moi il me reste encore un bon paquet de kilomètres. 

Quelques centaines de mètres plus loin voilà une belle route départementale bien roulante. Je l'emprunte vers le sud-est. Elle n'est pas trop fréquentée mais je commence vraiment à fatiguer. Je pensais être arrivé à 17 h mais quand cette heure sonne au clocher d'un village que je traverse, je suis encore loin de Dienne. 

Après une bonne quinzaine de kilomètres, voici enfin le carrefour pour Dienne. Plus que 5 km. Je passe par Collanges, un hameau et enfin voilà le village de Dienne. Je cherche et je trouve le gite, situé comme toujours en haut du bourg... La secrétaire de mairie m'avait bien donnée le code d'entrée... Je rentre dans le gite, il est vide, grand, pas très moderne mais il me suffira bien. Je suis rincé, il est 19 heures. Je vais manger tout ce que j'ai ou presque dans la sacoche... Merci en tous cas à Monsieur le Maire pour cet accueil sympathique. 

10EME ETAPE.

VENDREDI 23 SEPTEMBRE  2022.

DE DIENNE (15) A CONQUES (12).

DU GITE COMMUNAL DE DIENNE A L'ABBAYE DE CONQUES.

ETAPE DE 112  KILOMETRES.

TOTAL DE 973 KILOMETRES DEPUIS PARIS.

Réveil matinal vers 6heures. Il fait nuit, tout est silencieux. Dans ce grand gite vide, c'est un peu étonnant... Quand je quitte l'endroit, lumières allumées sur la bécane, il est 7h15. Il fait frais, je traverse rapidement tout le village désert encore endormi et me dirige vers la route nationale. Chose rapidement faite. J'atteins le col d'Entremont 1184 mètres, bien marqué. La route est large et facile à suivre, la circulation reste rare à cette heure matinale. 

La route à partir du col descend bien vers le sud vers la ville de Murat. Mais je n'ai pas le temps de m'y arrêter  et je file aussitôt vers l'ouest en gardant la même route. Je sais que le gros morceau de la journée est devant moi. Je descends ainsi jusqu'à l'attitude de 900 mètres et je reprends aussitôt la montée. C'est un axe important, large et fréquenté mais j'ai la place de rouler et personne ne cherche à être dangereux avec moi. Je descends ensuite les gorges de l'Alagnon, le trafic poids lourds s'intensifie peu à peu. 

J'arrive au niveau du hameau de Le Lioran. Les choses vont devenir sérieuses je le sais bien et en même temps j'abandonne l'axe principal de circulation  qui file dans un tunnel. 

Je ne pas prends à droite dans les petites routes de la station d'hiver, forcement entièrement désertes mais je reste sur l'axe qui monte directement vers la crête. L'air est frais et agréable, j'arrive au col de Cère 1294 mètres...

Un bref aller retour dans les pentes boisées de la station me permet de gravir le col de Font de Cère 1290 mètres. 

Et je bascule alors dans la descente. Une descente magnifique de plus de 30 kilomètres qui me fait quitter le monde de la montagne pour retrouver la plaine et ses températures et ses bruits.  Au milieu de la descente, je stoppe à Vic pour une halte pain et croissants bien appréciée. Je suis content, l'étape se passe bien et je couvre la distance comme prévu. Je traverse Saint Victor et Saint Bonnet et j'atteins Aurillac...

Arrivé à l'entrée de la ville, je téléphone à l'abbaye de Conques pour réserver ma place. Catastrophe, on m'annonce qu'on ne peut pas prendre de réservation et qu'il ne reste que 10 places... Il est alors 11 h et je n'ai qu'une seule chance c'est d'arriver dans ces dix places. 

Je mets alors le grand plateau et j'engage à grands coups de pédale sur une large départementale. Mais tout commence mal car je me heurte d'abord à une méchante remontée pendant les premiers kilomètres. Je doute de la réussite de ma journée car je n'y avance pas bien vite. 

Et heureusement passée cette première bosse la route reste plate ou même sur la fin bien descendante. Ma progression est donc de plus en plus facile et agréable surtout qu'en plus la direction de Conques est bien indiquée sur les panneaux. 

A Lacapelle je laisse la route principale et m'engage dans une petite départementale très calme. Je m'arrête pour manger brirevement à Cassaniouze et je repars. Habituellement un parcours devient de plus en plus pénible au fil de la journée, là c'est vraiment le contraire.

Je file maintenant plein sud pour atteindre le Lot et sa vallée que je quitte rapidement pour remonter celle du Dourdou. Alors que je pensais arriver par de méchantes cotes je suis tout surpris de suivre cet itinéraire frais boisé et roulant.

Et il n'est que 14h30 quand je pénètre dans l'accueil pèlerin de l'abbaye. Je viens de faire 53 km en 3h30, repas compris. J'ai de la place pour dormir, je suis ravi d'être là. 

Ce n'est pas la pagaille du mois de juin et je suis bien accueilli par tous. J'ai le temps d'assister aux vêpres, de boire mon café, de manger et d'aller à la messe du soir. La totale. du pelerin

Pendant ce temps une allemande m'a piqué mon lit. Pas grave, je dors quand meme tres bien . 

11EME ETAPE.

SAMEDI 24 SEPTEMBRE  2022.

DE CONQUES (12) A ONET LE CHATEAU (12).

DE L'ABBAYE DE CONQUES A CHEZ MARIE ET HERVE .

ETAPE DE 48  KILOMETRES.

TOTAL DE 1021 KILOMETRES DEPUIS PARIS.

Je quitte à regret cet endroit magnifique avec toute cette histoire, toute cette atmosphère qui ne peuvent pas  me laisser indiffèrent. Le ciel est couvert ce matin, apparemment il a plu cette nuit.

Je salue chalereusement les hospitaliers et les chanoines que je rencontre, je traverse Conques  encore endormi et descends aussitôt au bord du Dourdou. Il n'y a personne ce matin sur les routes et c'est bien agréable de rouler ainsi. Je suis attendu à Onet le Chateau pour le repas de midi mais je vais profiter de cette matinée de roulage pour faire un petit col de la région...

Dans un ensemble de petites collines  je traverse de petits villages : Saint Cyprien, Nauviale, Valady mais le plus beau et de loin est Clairvaux d'Aveyron dont le centre historique est très bien mis en valeur. J'y fais juste une petite halte...

Je continue à rouler et après un dernier effort arrive à Le Pas 550 metres, mon col du jour. 

Je me hâte ensuite de rouler car je ne voudrai pas arriver trop en retard... Je coupe au jugé dans un réseau de petites routes sans le moindre panneau et encore une fois c'est Iphigénie qui me sort des ronces. 

Voilà Onet Village et son château. Je suis arrivé, il est juste 13h, tout va bien. Je suis reçu par Marie comme si j'etais Louis 14. Grand merci à elle pour cette étape de repos et de récupération fort agreable.